Jalila Ben Khalil, chef de service réanimation à l’hôpital Abderrahmane Memmi a affirmé qu’il n’existe jusqu’à présent aucun médicament pour traiter la variole du singe et que la prévention reste la meilleure solution, rapporte Jawhara fm.
Ben Khelil a expliqué que cette maladie est apparue depuis 1980, mais que l’Organisation mondiale de la santé l’a classée comme une urgence sanitaire en 2022.
Elle a précisé que la contamination par cette maladie provient du contact avec un animal malade, comme un singe, mais qu’elle peut désormais se transmettre d’une personne à une autre par contact direct et rapproché avec un malade.
On rappelle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, mercredi 14 août 2024, la variole du singe (Mpox) en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale pour la deuxième fois en deux ans. Cette décision survient suite à l’expansion de l’épidémie virale depuis la République démocratique du Congo (RDC) vers les pays voisins.
La variole du singe se transmet principalement par contact rapproché. Bien que la maladie puisse, dans de rares cas, être fatale, ses symptômes sont généralement bénins, incluant des signes de type grippal et des éruptions cutanées remplies de pus.
Déclarer une épidémie comme « urgence de santé publique de portée mondiale » représente le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS. Cette classification peut accélérer les efforts de recherche, le financement, les mesures internationales de santé publique et la coopération pour contenir l’épidémie.