La directrice de Human Rights Watch (HRW) a déclaré vendredi que les États qui fournissent des armes à Israël dans le cadre des conflits à Gaza et au Liban, en dépit de violations présumées du droit international, donnent du pouvoir à d’autres belligérants.
Tirana Hassan, directrice exécutive de HRW, a déclaré que des pays comme les États-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne pouvaient influencer les actions d’Israël et devraient le faire en mettant fin aux ventes d’armes.
« Si les forces de défense israéliennes continuent de bénéficier d’un soutien militaire et qu’ils (les gouvernements occidentaux) savent que ces armes sont utilisées pour commettre des crimes de guerre, cela devrait suffire pour que les ventes et les transferts d’armes cessent », a-t-elle déclaré lors d’une interview accordée à Reuters.
« À ce stade, les parties qui pourraient avoir une certaine influence et freiner le comportement des belligérants, lorsqu’il s’agit d’Israël, ce sont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, et ce par le biais des ventes et des transferts d’armes.
Les gouvernements qui luifournissent des armes sapent leur propre crédibilité en tant que défenseurs du droit international et des droits de l’homme, ainsi que la crédibilité du système international.
« Cela envoie un message selon lequel ces règles s’appliquent différemment à nous et à nos alliés et à d’autres, ce qui a des conséquences très graves », a-t-elle déclaré.
La cheffe de HRW fustige les Occidentaux qui arment Israël
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