Le ministère de la Justice envisage de supprimer, dans un proche avenir, la peine privative de liberté, autrement dit, la peine de prison, pour les consommateurs de stupéfiants, principalement la zatla, lesquels peuplent les établissements pénitentiaires, dans une très large part, selon un responsable dans la société civile.
En lieu et place, il sera institué un système de soins préventifs après consultations avec les différentes parties concernées.
C’est que les détenus dans les prisons tunisiennes sont constitués à hauteur de 53% de condamnés pour usage de stupéfiants, entraînant une surpopulation carcérale de mois en mois gérable sous tous les rapports.
De très nombreuses voix continuent de s’élever pour réclamer que soient abandonnées les peines répressives contre les consommateurs de drogue et de punir plutôt ceux qui la commercialisent, ce qui épargnerait aux jeunes qui s’y adonnent, des séjours en prison dont les effets sont le plus souvent dévastateurs pour leur avenir, sachant que nombre d’entre eux sont des élèves ou des étudiants des deux sexes. Plus grave encore, la récidive n’est pas non plus exclue.