La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi qu’elle condamnait la décision du président américain Donald Trump d’imposer des sanctions à son personnel.
Trump a autorisé jeudi des sanctions économiques et de voyage visant les personnes qui travaillent sur des enquêtes de la Cour pénale internationale concernant des citoyens américains ou des alliés des États-Unis tels qu’Israël, répétant ainsi une mesure qu’il avait prise lors de son premier mandat.
Il s’agit d’une protestation contre le mandat d’arrêt délivré par la Cour à l’encontre du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, alors que le dirigeant israélien est en visite à Washington.
La CPI a déclaré que cette décision nuirait à son travail judiciaire et a exhorté ses 125 États membres à « rester unis » pour défendre la justice et les droits de l’homme.
« La Cour reste fermement attachée à son personnel et s’engage à continuer d’apporter justice et espoir aux millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie », a déclaré la Cour.
La CPI a été créée en 2002 pour poursuivre les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le génocide et le crime d’agression lorsque les États membres ne veulent pas ou ne peuvent pas le faire eux-mêmes.
Elle peut poursuivre les crimes commis par des ressortissants d’États membres ou sur le territoire d’États membres par d’autres acteurs.
Les États-Unis ne sont pas un État membre.
