AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelLa dette souveraine de la Tunisie insoutenable, sauf injustice sociale

La dette souveraine de la Tunisie insoutenable, sauf injustice sociale

Une étude de Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) et de erlassjahr.de (Jubilee Germany) montre que les dettes souveraines de la Tunisie ne sont soutenables qu’au détriment de la justice sociale et estime que La Tunisie devrait exiger un moratoire immédiat du service de la dette sur tous les paiements, suivi d’un processus de restructuration globale des dettes.

Selon cette étude qui sera présentée jeudi, à La Marsa, « les retombées économiques de la pandémie COVID-19 ont fait grimper les dettes publiques à 87 % du produit intérieur brut (PIB) du pays et le pays fait face à des remboursements de dettes élevés et le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé un assainissement budgétaire pour les maintenir avec un service de la dette qui absorberaient plus de 25 % des recettes publiques entre 2019 et 2025.

Cependant, au lieu de donner la priorité au remboursement des dettes, l’étude, dont des extraits ont été repris dans un communiqué des fondations allemandes, a suggéré que le gouvernement tunisien devrait rechercher une restructuration des dettes pour protéger les droits de ses citoyens d’autant que les mesures d’allégement de dette liées à la pandémie par le G20, ne sont pas accessibles pour la Tunisie, car seuls les pays à revenu faible y ont accès .

Selon Thomas Claes, directeur du projet FES (MENA) sur les « Politiques économiques pour la justice sociale », « La communauté internationale semble vouloir laisser derrière elle les pays à revenu intermédiaire fortement endettés comme la Tunisie. La Tunisie ne peut rembourser intégralement et ponctuellement le service de sa dette qu’en privilégiant les droits des créanciers sur les droits humains et économiques des citoyens tunisiens.

Thomas Claes a ajouté : « Un nouveau ‘pacte social’, tel que recommandé par le FMI, doit commencer par un allégement global de dette et un véritable dialogue national sur les réformes économiques qui ne sont pas prescrites par le FMI ou d’autres créanciers.

Les droits humains du peuple tunisien doivent être prioritaires sur les revendications des créanciers à être payés intégralement, d’après cette étude.

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