AccueilLa UNELa lumière flambe. A consommer avec modération, recommande la Steg

La lumière flambe. A consommer avec modération, recommande la Steg

Les factures de consommation d’électricité et de gaz ont récemment connu une autre augmentation significative, suscitant sidération et désarroi   chez de nombreuses familles  tunisiennes  dont le budget  est ainsi frappé de plein fouet  par les bafouilles émises par  la Société tunisienne de l’électricité et du gaz STEG dont l’abscons le dispute à l’impénétrable.

Le directeur général de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie, Fathi Hanachi, a expliqué cette valse des étiquettes par le  coût élevé de la production et les investissements réalisés par la STEG pour répondre à la demande, indiquant , dans une déclaration à la presse , que l’investissement annuel dans le réseaux électrique était de l’ordre de 400 millions de dinars durant la période s’étendant de 2002 à 2011, et porté   aux environs de  640 millions de dinars durant la période 2011 à 2021.

Et  en guise de solution, il a recommandé aux usagers d’économiser l’énergie et de s’orienter vers les énergies alternatives.

En fait, la Steg  a récemment décidé des  augmentations des tarifs de l’électricité et du gaz à des taux variant entre 12,2 et 16 % pour les foyers et 15 % pour les industriels. L’augmentation est entrée en vigueur lors du calcul de l’amortissement des deux factures d’estimation et de consommation à partir de mai 2022.

La production d’électricité coûte cher

 Des sources bien informées au ministère de l’Industrie avaient auparavant confirmé à « African Manager » que l’augmentation des factures d’électricité et de gaz « est devenue une nécessité pour préserver  l’équilibre  financier de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz », alors que les prix du carburant ont connu une hausse sans précédent et que, dans le même temps,  le taux de change du dinar tunisien vis-à-vis de l’euro  et du dollar a connu une baisse considérable.

Pour ce qui est du pourcentage du coût des carburants dans la production d’électricité, il est passé de 67,7 % en 2021 à 87 % en 2022.

Malgré l’augmentation des factures, l’Etat subventionne l’électricité à hauteur de  20%, sachant que le montant des  dettes non recouvrées par  la Steg s’est élevé à 2 400 millions de dinars sur un chiffre d’affaires d’environ 5 500 millions de dinars.

Les mêmes sources soulignent que les accusations de falsification et de gonflement des factures, portées contre l’entreprise, sont sans fondement et que la société  est astreinte à un cadre juridique  rigoureux lors de la préparation des factures de consommation.

Les redevances collectées par la Steg sont une contribution au profit des collectivités locales, à raison de  5 millimes par kilowattheure, une contribution reversée  au profit des organismes de radio et de télévision et  sous forme d’une redevance au Fonds de transition énergétique (électricité et gaz).

Le salut via les ER

Par ailleurs, la Tunisie vise à atteindre 35 % de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici 2030 et à réduire de 30 % la demande énergétique.

Afin de faire face au déficit structurel de la balance énergétique, le gouvernement  a eu recours,à trois reprises, à la hausse des prix de vente des carburants au public, alors qu’une quatrième augmentation est prévue au cours de cette période, après des mois de suspension du mécanisme d’ajustement automatique mensuel des prix de certains produits pétroliers.

Selon une déclaration du ministre de l’Industrie Neila Gonji à « African Manager » , le gouvernement a décidé au cours de la période précédente de reporter la hausse des prix pour plusieurs raisons économiques et sociales et principalement pour préserver le pouvoir d’achat des Tunisiens.

Elle a, également, déclaré que la hausse sera modique, soulignant que la politique d’ajustement des prix du carburant est  et une approche imposée et appelée à durer , moyennant l’engagement du gouvernement  à ne pas renoncer à la compensation.

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1 COMMENTAIRE

  1. Et tout cela grâce à qui, bien sûr à notre révolution bénite et a notre sens du patriotisme car depuis 2011 on s’est fâché avec le mot travail et puis n’oublions pas no syndicats qui ont refusé tout projets de l’électricité propre extraite de l’énergie solaire

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