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La santé, enfant pauvre du budget!

Jadis, élevée au rang de transfert social majeur, la santé voit sa part fondre à vue d’œil pour devenir la portion congrue du budget de l’Etat. La pandémie du coronavirus est venue mettre au jour cette immense vulnérabilité par l’insuffisance et  l’inefficience des infrastructures et des ressources, ce qui se traduit par une qualité que flétrissent les intervenants dans le secteur. La secrétaire générale du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires Ahlam Belhaj, par exemple  a estimé que le budget alloué au secteur de la santé en Tunisie est faible et ne répond pas aux normes internationales.

Elle a indiqué dans une déclaration accordée à la TAP, que le développement du secteur de la santé en Tunisie est tributaire de la mise à disposition de fonds supplémentaires pour l’organisation de sessions de formation, le développement de la recherche scientifique et le rapprochement des services de la santé aux citoyens.

La secrétaire générale a indiqué que « la faiblesse du budget alloué au secteur de la santé en Tunisie était le résultat des injonctions du Fonds monétaire international (FMI), qui ont contribué à la détérioration du secteur de la santé », a-t-elle estimé.

D’autre part, il a été recommandé l’instauration d’une culture participative des travailleurs du secteur de la santé et d’activer leur rôle dans le développement du système de santé en établissant un dialogue communautaire basé sur la volonté politique.

Il y a aussi l’existence de nombreux problèmes qui entravent l’organisation du dialogue communautaire en Tunisie, en particulier l’exploitation politique du secteur de la santé et l’incapacité de fournir les ressources financières nécessaires pour l’élaboration de plans et stratégies permettant de développer ce secteur.

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a expliqué que l’organisation syndicale va étayer sa vision sur la réforme du secteur de la santé dans le pays, surtout après avoir examiné l’étendue de sa détérioration pendant la période de Covid 19, selon ses propos. Il a Tahri a réaffirmé la disposition de l’UGTT à présenter ses perceptions concernant la mise en place de réformes urgentes qui contribuent à répondre aux attentes du citoyen tunisien, notamment en matière de promotion du secteur de la santé en Tunisie.

Soutien de l’UE à la santé de 1ère ligne

On rappelle que l’UE avait annoncé en 2020, qu’elle appuie le secteur de la santé en Tunisie dans 13 gouvernorats, principalement au niveau des structures de santé de 1ère ligne, grâce au programme « Essaha Aziza », doté d’une enveloppe de 20 millions d’euros.

Ce programme va aussi permettre de soutenir le ministère de la Santé dans l’effort national de prévention et de réponse face au #Covid19tn. De nombreuses formations ont déjà été dispensées à tout le personnel des services d’urgence des 13 gouvernorats, principalement dans les hôpitaux de circonscription, depuis le mois de novembre 2019.

D’autres formations ont démarré dès le mois de décembre 2019 sur l’hygiène des soins en milieu hospitalier, y compris le lavage des mains. Des travaux sont en cours depuis janvier 2020 pour une meilleure organisation des soins et une optimisation des ressources entre gouvernorats ainsi que pour l’amélioration du parcours des patients, au sein des structures publiques et privées de santé.

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