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La Tunisie et l’Egypte actives à l’ONU dans la récupération de l’argent volé

Les  missions permanentes de Tunisie, d’Égypte et de Libye auprès des Nations unies (ONU) à Genève ont  réussi à faire adopter une résolution au Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) sur l’impact négatif des fonds pillés non récupérés sur les droits de l’homme.

L’adoption de la résolution a été approuvée, à une large majorité, lors de la 46e session du CDH, et représente une initiative conjointe égypto-tunisienne-libyenne soutenue par les groupes africains et arabes.

Elle vise à mettre en évidence les difficultés à localiser et à récupérer les fonds pillés et placés à l’étranger, le manque de coopération des autorités compétentes dans les différents pays et l’absence de volonté politique à cet égard.

La résolution appelle les États qui disposent de refuges pour les fonds spoliés à les restituer sans condition, conformément aux conventions internationales pertinentes. Ils devraient également fournir un soutien technique aux pays en développement à cet égard, ajoute la résolution.

L’ambassadeur Ahmed Ihab Gamal El-Din, représentant permanent de l’Égypte à Genève, a déclaré que le flux de fonds provenant de sources illégales prive les pays des ressources nécessaires à la mise en œuvre des droits de l’homme. Cela inclut les droits économiques, sociaux et culturels, en particulier le droit au développement.

Il menace la stabilité et le développement durable des pays et sape les valeurs de la démocratie et de l’État de droit, a-t-il ajouté.

Le diplomate a ajouté que ces fonds sont plus que jamais nécessaires pour le développement et la mise en œuvre de tous les droits de l’homme, en particulier dans les pays en transition.

Impact néfaste sur le développement

Les missions permanentes de Tunisie, d’Égypte et de Libye à Genève ont organisé un événement en marge de la session actuelle du CDH, en coopération avec le  Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme. L’événement visait à mettre en lumière les répercussions négatives de ce phénomène.

La réunion a noté que le phénomène de la contrebande et de blanchiment d’argent entraîne la perte d’énormes sommes d’argent dans les pays en développement. Ceci, à son tour, limite les capacités des pays à mobiliser des ressources nationales pour le développement durable.

Ce fut également une occasion de souligner les résultats des actions développées par au titre de la lutte contre la corruption, notamment la  mise en œuvre par l’Egypte de la première stratégie nationale de lutte contre la corruption 2014-2018, que l’ONU a considérée comme l’une des meilleures pratiques en matière de prévention et de lutte contre la corruption.

Cette stratégie mettait l’accent sur les principes de responsabilité et envoyait un message fort selon lequel la lutte contre la corruption est une responsabilité partagée par toutes les autorités de l’État et la société. Elle a souligné les efforts en cours pour mettre en œuvre la deuxième stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui couvrira les années 2019 à 2022.

Les participants ont souligné l’importance de récupérer les fonds volés, notamment à la lumière des répercussions négatives de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19), sur les économies des pays en développement.

Ils ont souligné la nécessité pour le CDH de continuer à se pencher sur l’impact négatif des flux d’argent volé sur les droits de l’homme. Le conseil devrait également revoir un certain nombre d’indicateurs sur l’ampleur de l’impact des flux d’argent illicite sur les économies africaines en particulier.

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1 COMMENTAIRE

  1. Des banques centrales, des autorités de contrôle qui ne font absolument pas leur travail et après on va se plaindre de se faire voler !
    On aura tout vu.

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