L’armée israélienne à la peine au Sud-Liban

L’expert militaire et stratégique le major général Fayez Al-Dweiri a déclaré que l’échec de l’armée d’occupation à réaliser des progrès tangibles dans le sud du Liban est dû à une stratégie défensive stricte adoptée par  Hezbollah au cours de cette confrontation.
Dans une analyse de la scène militaire au Sud-Liban,  il a expliqué que depuis la guerre de 2006, il y a 18 ans, Hezbollah s’est efforcé de maintenir ses forces au Sud-Liban, sur la base d’une vision stratégique selon laquelle la confrontation militaire est inévitable tôt ou tard.
Hezbollah a commencé à préparer un plan de défense totale basé sur l’adaptation du territoire à ses capacités militaires, en tirant parti du relief géographique de la zone frontalière, où certaines maisons ne sont pas situées à plus de 10 à 20 mètres de la clôture ou du mur frontalier, selon al-Dweiri.
L’expert militaire a souligné que l’armée d’occupation a jeté cinq divisions militaires dans la bataille, après avoir commencé avec trois divisions et les avoir renforcées avec une quatrième et une cinquième.
Malgré cet important dispositif militaire, le plan de défense du Hezbollah a réussi à repousser les tentatives d’avancée israéliennes, en tirant parti de fortifications  et de la capacité d’engagement à distance nulle, ainsi que de l’utilisation efficace d’armes guidées, en particulier de missiles Kornet.