Alors que plusieurs pays, dont la France, se lancent à partir de lundi dans un déconfinement délicat, la Chine et la Corée du Sud voient réapparaître le Covid-19.
Le spectre d’une deuxième, voire d’une troisième vague, brandi notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est omniprésent.
Ainsi, la ville chinoise de Wuhan, où le virus avait commencé à frapper, est venue le rappeler : les autorités y ont annoncé dimanche 10 mai un nouveau cas, après plus d’un mois de répit à la suite d’un confinement draconien.
En Corée du Sud, où la progression du virus avait également été stoppée, la ville de Séoul a dû de son côté ordonner la fermeture des bars et discothèques, après de nouveaux cas. Plus d’une vingtaine de nouveaux cas de contamination ont été rattachés à un homme de 29 ans testé positif après avoir fréquenté cinq clubs et bars le week-end précédent dans le quartier festif d’Itaewon à Séoul.
En Allemagne, l’Institut national de virologie chargé de surveiller l’évolution de la pandémie, a fait état dimanche d’une hausse du taux d’infection, repassé autour de la zone considérée comme potentiellement dangereuse, à 1,1. Ce taux dit de «reproduction» mesure la moyenne de gens qu’une personne atteinte de la maladie du Covid-19 va à son tour contaminer. Un chiffre inférieur à 1 suggère que le nombre d’infections tend à la baisse, alors qu’un niveau supérieur suggère une hausse à venir.