Le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Jamel Msallem, a déclaré que « la Ligue considère que le dialogue national n’a pas encore démarré vu l’absence d’un cadre et d’une structure pour ce dialogue et d’une commission pour le superviser ».
Dans une déclaration, mercredi, à l’agence TAP, Msallem a indiqué que le président de la République, Kaïs Saïed, avait annoncé à la Ligue, lors d’une rencontre le 4 avril, qu’un dialogue sera établi sur la base des résultats de la consultation nationale et auquel ne participeront pas les partis politiques ayant conduit aux résultats observés ces dix dernières années.
Le cadre régissant ce dialogue n’a, cependant, pas été évoqué lors de cet entretien, a-t-il précisé.
Selon le président de la LTDH, le dialogue national requiert la participation de plusieurs parties actives dans la vie politique et civile, sans exclusion, afin de parvenir à un compromis sur les principaux axes à adopter pour sortir la Tunisie de sa crise économique et financière.
« La LTDH ne détient aucune information concernant ce dialogue », a-t-il ajouté, précisant qu’elle plaide en faveur du dialogue national pour sortir le pays de la crise.
Le président de la LTDH avait eu, le 4 avril, une rencontre avec le chef de l’Etat, pendant laquelle ont été évoqués les préparatifs pour le dialogue national.
La rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs du dialogue national qui associera des forces civiles et des partis politiques « qui ne sont pas responsables de la crise actuelle que vit le pays », avait déclaré le président de la LTDH à l’issue de l’entrevue.