Les dirigeants des 20 plus grandes économies de la planète (G20) débattront ce week-end de la manière de faire face à la pandémie de COVID-19 qui a provoqué une récession mondiale et de la façon de gérer la reprise une fois que le coronavirus sera sous contrôle.
En tête de l’ordre du jour figurent aussi l’achat et la distribution mondiale de vaccins, de médicaments et de tests pour les pays à faible revenus. Samedi, l’Union européenne exhortera le G20 à investir 4,5 milliards de dollars pour aider ces pays.
« Le thème principal sera d’intensifier la coopération mondiale pour faire face à la pandémie », a déclaré un haut responsable du G20 participant aux préparatifs du sommet de deux jours, présidé par l’Arabie saoudite et qui se tiendra en visioconférence en raison de la pandémie.
L’Union européenne va également proposer un traité sur les pandémies futures. « Un traité international nous aiderait à réagir plus rapidement et de manière plus coordonnée », dira dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.
Dans l’immédiat, il va falloir aussi aider les pays pauvres et lourdement endettés qui sont, du fait des conséquences économiques de la pandémie, « au bord de la ruine financière et d’une pauvreté, d’une famine et de souffrances immenses », a souligné vendredi le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.
A ce titre, les pays du G20 vont entériner un plan prolongeant pour six mois, jusqu’à la mi-2021, le moratoire sur le service de la dette des pays en développement, à en croire un projet de déclaration que Reuters a pu consulter.
La version définitive de cette déclaration sera diffusée samedi à l’issue des échanges en visioconférence.