Des rapports récents mettent en lumière les efforts du Maroc pour s’assurer que la demande locale de dattes est satisfaite malgré les défis, y compris la sécheresse.
Le ministre de l’agriculture a récemment reconnu que les précipitations pour la saison actuelle sont faibles par rapport aux 30 dernières années.
Cela affectera certainement la saison agricole actuelle, qui a connu des difficultés, telles qu’une baisse de la production céréalière et des importations de produits généralement récoltés dans le pays.
Un nouveau rapport de FreshPlaza, une entreprise spécialisée dans l’agriculture, indique que l’écrasante majorité des dattes disponibles sur les marchés, y compris à Casablanca, proviennent de l’étranger.
Le rapport note que les consommateurs marocains sont particulièrement avides de dattes, avant et pendant le mois sacré du Ramadan.
« Cette année, nous voyons encore moins de dattes marocaines en raison de la sécheresse dans les principales zones de culture », a déclaré un importateur cité par le média.
Le Maroc ne dépend pas uniquement des dattes tunisiennes. Le pays importe également ce produit d’Arabie saoudite, d’Égypte et d’autres pays.
En octobre 2024, le Maroc a signé six nouveaux accords afin de stimuler le secteur du palmier-dattier.
Les accords visent à renforcer la résilience de la région de Drâa-Tafilalet, principale zone de production de dattes au Maroc, en améliorant les pratiques agricoles, en encourageant l’innovation dans l’industrie et en offrant un soutien adapté aux agriculteurs locaux.
En 2023, selon les données du ministère, la production marocaine de dattes était estimée à 115 000 tonnes pour la saison 2023-2024.
