Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a annoncé sa démission du gouvernement, lundi, en raison d’un différend avec son collègue de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, une décision décrite par les médias israéliens comme une « étape procédurale temporaire », comme le souligne notamment le journal Yedioth Ahronoth qui précise que Smotrich a l’intention de reprendre son siège à la Knesset et a formellement demandé à être reconduit dans ses fonctions ministérielles une fois qu’il aura retrouvé son statut de parlementaire.
Cité par l’agence Anadolu, le journal note que « la procédure en vigueur en Israël, connue sous le nom de loi norvégienne, permet aux ministres ou aux vice-ministres de démissionner de la Knesset pour se concentrer sur leurs fonctions exécutives, ce qui permet au candidat suivant sur la liste de leur parti d’entrer au parlement ».
La même source précise que « si le ministre quitte ensuite le gouvernement, il peut retrouver son siège à la Knesset, tandis que le membre suppléant se retire ».
En vertu de cette loi, Smotrich souhaite que Ben-Gvir démissionne de la Knesset afin que l’ancien député de son parti, Zvi Sukkot, puisse réintégrer le parlement, mais Ben-Gvir refuse.
Ce dernier a entre-temps demandé un portefeuille ministériel supplémentaire pour son parti en échange de sa démission de la Knesset, afin d’ouvrir la voie au retour de Zvi Sukkot dans le cadre de la « loi norvégienne ».
Le journal explique que « la démission de Smotrich devrait prendre effet dans les 48 heures ».
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, démissionne
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