La raison principale derrière le retard mis dans le prononcé des jugements définitifs concernant les contentieux électoraux tient à l’article 92 de la loi électorale qui ne reconnaît à la Cour des comptes qu’un contrôle a posteriori et lui enjoint de suivre les procédures la régissant en matière de contrôle du financement de la campagne électorale. C’est ce qu’a déclaré le président de la Cour des comptes, Néjib Gtari, au journal Echourouk dans son édition de ce mercredi,
Il a ajouté que ces procédures sont longues et ceci rejaillit sur les opérations d’investigation et de collecte des informations auprès des parties intervenantes et la communication aux parties en conflit du contenu des infractions retenues contre elles.
Il a rappelé la préconisation plaidée par la Cour des comptes d’amender l’article 92 le qualifiant de « gros écueil ».