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Le taux de la dette publique est raisonnable et la restructuration bancaire, en juin

Les revenus fiscaux de l’état ont connu une baisse de 0,7% au cours du premier trimestre de l’année 2013 en comparaison avec l’année précédente. C’est ce qu’a déclaré Elyes Fakhfakh, ministre des Finances en dressant l’état d’avancement de la réalisation du budget 2013.

Lors d’un point de presse tenu, ce mercredi 8 mai, il a note qu’une augmentation importante a été enregistrée en termes de subventions, totalisant 772 millions de dinars.

Dans le même contexte, les investissements directs ont connu une amélioration considérable atteignant 147 millions de dinars jusqu’au fin mars de cette année contre 77 millions de dinars, durant la même période de 2012. Des résultats qui sont certes encourageants, mais qui, selon le ministre, demeurent en deçà des prévisions qui tablent sur 40%, et ce pour de multiples raisons, dont notamment les contraintes administratives et foncières.

Dressant l’état d’avancement de la réalisation du budget 2013, Elyes Fakhfakh a mis l’accent sur les pressions budgétaires exercées suite surtout à une conjoncture mondiale morose marquée principalement par la récession en Europe. Cette récession affecterait mes perspectives de croissance en Tunisie, déjà révisés de 4,5% à 4%.

Accélérer le rythme des dépenses dans les régions

Au sujet des recettes fiscales et non fiscales, le ministre a affirmé qu’il s’agit de « rester dans le même niveau du budget de la compensation et de ne pas le dépasser sachant que des ajustements ont été prévus par la loi des finances ».

Pour ce faire, les efforts seront consentis de manière à maîtriser la consommation et accélérer les dépenses en termes d’investissement particulièrement dans les régions.

S’agissant des dettes publiques, le ministre des Finances assure que le niveau de la dette publique estimée à 46,8% fin 2013 reste raisonnable pour la Tunisie, pays encore en phase de transition, et ce en comparaison avec les taux affichés dans les années précédentes, soit 40%, en 2010, et 56%, en 2011.

En dépit de ces chiffres, le taux reste aussi raisonnable par rapport aux chiffres affichés dans d’autres pays à l’instar de Maroc dont la dette s’élève à 58% ou la Jordanie avec 75%.

Ces dettes publiques dont 63% sont des dettes extérieures, connaîtront, selon le ministre, un recul, à partir de 2014 pour atteindre 42% à l’horizon 2017.

Restructuration du secteur bancaire, en juin prochain

Elyes Fakhfakh pointe du doigt la complexité du secteur bancaire au niveau de la restructuration et le climat concurrentiel. Ceci aurait des répercussions sur sa rentabilité.

Dans pareille situation, plusieurs mesures ont été prises comme l’augmentation des chiffres d’affaires des banques publiques et l’instauration des administrateurs indépendants. De même, des appels d’offres ont été lancés pour entamer un audit auprès de 3 banques publiques. C’est une démarche stratégique qui nous permettra d’évaluer la situation actuelle des banques concernées de manière à bien mettre un place un plan adéquat de la restructuration, remarque le ministre avant d’indiquer que l’opération de la restructuration du secteur bancaire sera entamée en juin prochain.

Wiem Thebti

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