AccueilMondeL’envoyé spécial de Trump projette de se rendre à Gaza

L’envoyé spécial de Trump projette de se rendre à Gaza

Steve Witkoff, l’envoyé du président élu Donald Trump au Moyen-Orient, envisage de se rendre dans la bande de Gaza dans le cadre de ses efforts pour préserver le cessez-le-feu et l’accord de libération des otages entre Israël et  Hamas, qui est entré en vigueur à 11h15, a rapporté la chaîne d’information américaine NBC.
Pour souligner la fragilité de l’accord aux yeux de l’équipe du président élu,  Witkoff prévoit également d’assurer une présence « quasi-constante » au Moyen-Orient dans les mois à venir. Selon la source, il s’agit de résoudre les problèmes sur le terrain qui, selon lui, pourraient faire dérailler l’accord et empêcher la libération des otages .
« Il faut être sur le qui-vive, prêt à étouffer un problème s’il survient », a déclaré un fonctionnaire. Dans le même temps, l’envoyé de  Trump s’efforce de parvenir à une stabilité à long terme pour les Israéliens et les quelque deux millions de Palestiniens déplacés, grâce à l’accord en trois phases conclu la semaine dernière.
Pour l’instant, la principale préoccupation de  Witkoff est un incident imprévu qui résulterait de l’interaction quotidienne entre Israéliens et Palestiniens à l’intérieur et autour de la bande de Gaza, malgré le cessez-le-feu.
« N’oubliez pas qu’il y a beaucoup de gens, de radicaux, de fanatiques, pas seulement du côté de Hamas, mais aussi de l’aile droite du côté israélien, qui sont absolument motivés pour faire exploser tout cet accord », a déclaré le responsable de la transition.
Une source a déclaré que la visite de  Witkoff à Gaza lui permettra de constater par lui-même la dynamique qui y règne, plutôt que de se fier à la parole d’Israël ou des Palestiniens sur la question. « Il faut le voir, il faut le sentir », a-t-il déclaré.
Alors que  Trump et son équipe travaillent sur la première phase de l’accord et aident à négocier la deuxième phase, ils travaillent également sur des solutions à long terme. « Si nous n’aidons pas les habitants de Gaza, si nous n’améliorons pas leur vie, si nous ne leur donnons pas un sentiment d’espoir, il y aura une rébellion », a déclaré le responsable.
La question de savoir comment reconstruire Gaza reste posée, tout comme celle de savoir où reloger les quelque deux millions de Palestiniens en même temps. Selon la source, l’Indonésie est un pays d’accueil possible qui fait l’objet de discussions et où une partie des Palestiniens pourrait être envoyée. La question de savoir si les habitants de Gaza accepteraient d’être relogés pendant un certain temps a également été soulevée.
L’idée d’une relocalisation est controversée parmi les Palestiniens et leurs homologues arabes. Nombreux sont ceux qui pensent que la relocalisation serait la première étape pour qu’Israël les force à quitter leur terre.
Toutefois, à ce stade, la question de l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, comme convenu lors de la première phase de l’accord, reste un défi. Israël craint toujours que  Hamas  « ne  s’empare de l’aide apportée à Gaza, alors que la crise humanitaire s’y aggrave. Malgré l’entrée de l’aide à Gaza, la faim et la maladie sont toujours présentes dans la bande de Gaza.
 Witkoff, un promoteur immobilier qui connaît  Trump depuis des décennies, a entamé les négociations aux côtés de l’équipe de Joe Biden, qui travaille à la conclusion d’un accord depuis plus d’un an. La seule directive de  Trump dans ces négociations était de ramener les otages à la maison, et si ce n’était pas le cas, de revenir et d’expliquer pourquoi il n’a pas pu le faire, a expliqué la source.

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