Les discussions avec le Fonds monétaire international ne sont pas closes, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, dans une interview au Washington Post, ajoutant que la ligne rouge est la stabilité du pays.
« On ne peut pas toucher aux subventions comme ça. Dans le contexte actuel, c’est très, très risqué. Dans d’autres pays où lorsque les mesures étaient trop dures, il y avait eu des explosions sociales. Nous n’avons pas besoin de cela en Tunisie. Et je crois savoir que les principaux partenaires, en ce qui concerne le FMI, comprennent cela. Et ils sont peut-être en train d’explorer l’idée que, d’accord, nous avons compris vos lignes rouges », a-t-il expliqué.
Interrogé sur les pays qui empêchent le FMI de conclure un accord avec la Tunisie, Nabil Ammar, a indiqué que « ce sont ceux qui nous comprennent peut-être mieux en raison de la géographie, de l’histoire, tels que les Italiens ».
Au sujet des craintes qu’en cas de non-conclusion d’un accord avec le FMI, la Tunisie s’oriente vers la Russie et la Chine, le ministre des Affaires étrangères a souligné que la Tunisie entretient de bonnes relations avec de nombreux différents partenaires. « Il n’y a pas de conflit entre le fait d’avoir des relations stratégiques avec l’Occident et les États-Unis et le fait d’avoir de bonnes relations … [avec] la Chine, la Russie ou le Brésil, les BRICS. Mais il n’est pas question de passer d’un type de partenaire à un autre. Nous n’avons jamais dit cela. Ce n’est pas sur la table », a-t-il affirmé.
les discussions sont au point mort et le crédit FMI ne sera pas accordé tant que notre pays ne commencera pas les réformes nécessaires comme la réduction du déficit de la fonction publique et la restructuration des sociétés publiques qui sont un fardeau dans le budget déficitaire de l’État quant à la caisse de compensation il n’est pas question de la supprimer mais de la restructurer pour que la compensation ira uniquement aux couches sociales défavorisés et non aux hôtels aux restaurants et aux couches sociales aisées il va de soi d’augmenter les prix très modestement et d’une façon progressive dans le temps pour les prix du pain populaire tout en exigeant des boulangers la qualité pour que le pain ne sera pas jeté le lendemain dans les poubelles tout en laissant les prix des pains spéciaux et la baguette suivent la vérité des prix et en fonction des cours des céréales sans compensation idem pour le sucre le riz la farine le semoule etc