Les trois stations de dessalement de l’eau de mer à Sfax, Sousse et Gabès (Zarat) entreront en exploitation prochainement, dans le cadre de l’orientation vers les eaux traitées, outre les projets de transfert de l’excédent d’eau potable du nord vers le centre a affirmé lundi, le chef de cabinet du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Abderraouf Laajimi.
La stratégie nationale dans ce domaine porte également, sur la mobilisation des eaux de surface, l’examen de projets de construction de nouveaux barrages, afin d’améliorer les réserves en eau, a-t-il ajouté dans une déclaration en marge de démarrage lundi des travaux du 5ème Forum méditerranéen de l’eau.
La Tenue en Tunisie de ce Forum organisé par la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) en collaboration avec le ministère de l’environnement, de l’Institut de Méditerranéen de l’Eau (IME), sous l’égide du Conseil Mondial de l’Eau et du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée, témoigne de l’importance stratégique de son positionnement géographique ainsi que de son rôle important dans la conception des stratégies et la prise de décision à l’échelle méditerranéenne dans le domaine de l’eau.
Le forum, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 7 février 2024, se veut être une plateforme d’échange et de consolidation du savoir-faire et des expériences dans le domaine de l’eau en Méditerranée de manière à apporter des solutions innovantes et des réponses à la demande en eau destinée à l’alimentation ainsi qu’à la préservation de l’équilibre des écosystèmes.
Le forum devrait aboutir selon Laajimi, à l’adoption de recommandations sur le financement participatif, la coopération nord-sud dans le secteur de l’eau ainsi que sur la rationalisation de l’utilisation de l’eau et l’importance de la participation des femmes et des jeunes à la prise de décision.
attendez les poules l’arrivée du blé de Béja c’est le vieux dicton tunisien , la station de dessalement d’eau de mer de Sousse censée opérationnelle en 2020 est toujours non achevée on aurait du prévoir plusieurs stations de dessalement de mer le long de nos cotes fonctionnant avec l’énergie solaire ou éolienne car on sait avec le réchauffement de la terre et la hausse de la population tunisienne aggravée par ces dernières années par une migration très importante clandestine et illégale dans le pays les besoins de l’eau au pays seront très importants ainsi la culture irriguée et les besoins de l’industrie chimique et l’hôtellerie qui consomment trop d’eau .
Il est important de voir des solution pour le recyclage des eaux saumâtres rejetées. Il faut se documenter et voir les expériences japonaises dans ce domaine.