Les pays européens ont importé, en 2024, 11,27 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) algérien, soit 97% des exportations totales du pays, rapporte l’Unité de recherche sur l’énergie basée à Washington, Attaqa.
Le volume global des exportations a atteint 48,7 milliards de mètres cubes (35,8 millions de tonnes), en baisse par rapport à l’année précédente. En tout, 14 pays dans le monde ont été destinataires du GNL en provenance d’Algérie durant l’année écoulée contre une vingtaine en 2023.
La Turquie a été classée premier importateur de GNL algérien avec un volume de 4,05 millions de tonnes, indique le rapport «Arab and Global LGN Markets Update 2024» , cité par El-Watan-dz. En deuxième position des importateurs de GNL algérien, se trouve la France avec 3,26 millions de tonnes, totalisant, avec le volume importé par la Turquie, 63% du volume global des exportations, suivie de l’Espagne avec un volume de 1,66 million de tonnes, de l’Italie avec 1,39 million de tonnes et le Royaume-Uni avec 0,39 million de tonnes.
D’autres pays ont importé un total de 0,86 million de tonnes de GNL algérien en 2024, dont la Croatie, les Pays-Bas, la Grèce, ainsi que certains pays asiatiques, comme le Japon, la Thaïlande, le Bangladesh et la Chine. Faisant le parallèle avec les exportations de GNL entre 2024 et 2023, le même rapport relève une baisse de 1,83 million de tonnes l’année dernière, après avoir atteint 13,45 millions de tonnes en 2023.
Les raisons de cette baisse sont liées à des opérations de maintenance au niveau du terminal GNL d’Arzew, une consommation interne d’énergie en constante augmentation surtout en été, en sus de la baisse de la demande européenne de GNL. Cette demande devrait, selon les prévisions du même rapport, augmenter en 2025, notamment après l’arrêt de l’accord de transit du gaz naturel russe via l’Ukraine, en janvier.