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Loi des finances 2014 : Une déception pour les Tunisiens !

La loi des finances 2014 est une déception pour les Tunisiens qui ont payé le prix de la Révolution, a indiqué Mohamed Lamine Zgolli, membre du bureau politique du parti du Travail dans une analyse sur l’évolution du budget de l’Etat entre les années 2010 et 2014. Et de préciser que, devant la rareté des ressources et l’absence du développement économique, le gouvernement a accentué la pression sur la classe moyenne, avec l’augmentation des charges fiscales et non fiscales.

Mohamed Lamine Zgolli a affirmé, en outre, qu’aucune trace de développement n’a été observée dans tous les gouvernorats d’après le 14 janvier 2011, date de la Révolution. De plus, il n’existe pas, selon lui, de tendances ou de nouvelles orientations différentes de ce qui avait été suivi avant le 14 Janvier 2011. Et de souligner que tous les gouvernements d’après la Révolution n’ont rien fait pour pousser un peu vers l’avant la situation économique et sociale et ont poursuivi ce qu’a été déjà fait durant la période de Ben Ali, sans avoir la moindre volonté ou capacité de changer et d’évoluer. Il a souligné que les choix économiques et humains sont absents de tous les budgets qui se sont succédé après le 14 janvier 2011, notant que cela est clair dans tous les budgets consacrés aux ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, de l’Education et de l’Enseignement supérieur au détriment de ceux du développement et l’investissement alors qu’ils forment les principales revendications de la Révolution.

Ila précisé que les orientations et les options idéologiques et doctrinales de la Troïka se reflètent dans les budgets alloués à l’Assemblée nationale constituante (ANC), ainsi qu’aux ministères des Affaires religieuses et de l’Intérieur alors que le budget de la Culture demeure très faible : « Ces orientations n’étaient pas une priorité pour ceux qui ont payé cher le prix de la Révolution », a expliqué Mohamed Lamine Zgolli.

Il a reconnu que, devant le déficit enregistré et les difficultés du gouvernement à réaliser les objectifs de la Révolution dont principalement l’emploi et la justice sociale et régionale, l’Etat s’est trouvé obligé de s’endetter de l’extérieur au delà de ses capacités financières, enregistrant ainsi un taux d’endettement de 41% du PIB, selon ses dires.

Il a fait remarquer, en outre, que bien que la hausse enregistré dans le budget de l’Etat soit calculée à prix courants et ne tienne pas compte de l’inflation, elle reflète une hausse des salaires à cause des recrutements anarchiques dans l’administration tunisienne, motivés par le populisme ou de contrôle des leviers du gouvernement, selon ses dires.

Et d’ajouter que ces recrutements ne s’inscrivent pas dans une stratégie d’investissement et de rentabilité, et ne peuvent que renforcer l’inflation de la masse monétaire sans croissance ou production, d’où la baisse de la valeur du dinar tunisien.

Kh.T

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