Dans son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde, Amnesty international consacre une partie au Maroc. Elle y souligne des « préoccupations» concernant les questions de liberté d’expression, d’égalité des genres et des droits des LGBT.
L’organisation internationale affirme que l’année passée, les autorités marocaines auraient par ailleurs « réprimé des opposants» dans la région du Sahara, voire «torturé certaines personnes car perçues comme critiques».
En outre, le rapport souligne des «restrictions récurrentes au droit de rassemblement pacifique au Sahara occidental» en 2023. Le document mentionne des activistes qui auraient été «surveillés, arrêtés arbitrairement et maltraités».
Amnesty international affirme notamment qu’«au moins cinq personnes se sont vu refuser le droit de lire et d’écrire en prison», dont l’associatif Rida Benotmane, actif à Al Adl Wal Ihsane, l’avocat Mohamed Ziane et les journalistes Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raïssouni.