Gwoza, ville de près de 400.000 habitants, a été le théâtre samedi de quatre attentats-suicides presque simultanés, dont au moins trois perpétrés par des femmes kamikazes, qui ont fait au moins 18 morts et une quarantaine de blessés.
Ces attaques, qui n’ont pas été encore revendiquées, sont venues rappeler douloureusement aux habitants que le groupe jihadiste nigérian Boko Haram constitue toujours une menace réelle.
Très ancré dans cette région du Nigeria frontalière avec le Cameroun, Boko Haram est connu pour avoir utilisé des femmes kamikazes dans sa lutte armée pour établir un califat dans le nord-est nigérian à l’encontre de cibles faciles comme des marchés, des écoles, des mosquées, des églises et de grands rassemblements de civils.
Dernièrement, les attentats-suicides s’étaient fait rares au Nigeria, les combattants jihadistes utilisant d’autres modes d’action (kidnappings, tueries, pillages…).
Boko Haram s’était emparé de Gwoza en 2014 et l’avait déclarée califat après s’être emparé d’une partie de l’Etat de Borno.
Nigeria : Série d’attentats-suicides
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