Trois anciens députés, Ayechi Zammel, Nouha Issaoui et Abdelhamid Marzouki, ont comparu, ce vendredi devant la brigade anti-terroriste, suite à leur participation à la session plénière, tenue à distance, le 30 mars dernier.
Dans une déclaration à Mosaïque FM, Zammel a estimé que les poursuites engagées contre des députés pour faits de terrorisme n’est pas une solution, soulignant que le dialogue est la seule issue pour la crise.
Dans ce contexte, il a rappelé que le président de la République, Kais Saïed, avait affirmé à maintes reprises que, selon la Constitution, le Parlement ne peut pas être dissous.
Et d’ajouter : « Ma participation à la plénière incriminée est garantie par l’article 80 de la Constitution qui stipule que l’Assemblée des représentants du peuple demeure en session permanente, en cas de mesures exceptionnelles, prises suite a un péril menaçant l’État ». Kais Saïed a invoqué cet article pour geler les activités de l’ARP, le 25 juillet dernier.
Rappelons que les anciens députés au Parlement, désormais dissous, ayant participé à la plénière du 30 mars, ont été accusés de former une bande de malfaiteurs et de complot contre la sûreté intérieure de l’Etat.