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Rapport de Davos 2014/2015 :La Tunisie rétrograde de 4 places, mais «ce n’est pas une fatalité »selon les experts!

Au cours d’une conférence de presse organisée, mardi 3 septembre 2014, Fayçal Derbel, président du Centre tunisien de gouvernance d’entreprise relevant de l’IACE, a présenté le classement de la Tunisie tel qu’établi par rapport de Davos 2014-2015.

La Tunisie a été classée 87éme sur 144 pays par le rapport du forum économique mondial de Davos pour l’année 2014-2015. Elle rétrograde ainsi de quatre places par rapport à l’année dernière où elle était créditée de la 83éme position. Le Maroc a progressé de la 77ème à la 72ème place et l’Algérie a gagné 21 places passant de la 100ème à la 79ème place.

Visiblement, La Tunisie peine à retrouver ses résultats d’avant la révolution. Classée 32e sur 139 pays en 2010- 2011, elle a reculé en 2011-2012 en se classant 40ème sur 142 pays avant de quitter le rapport la même année.

L’insécurité, terrorisme et les crimes sont derrière le recul de la compétitivité de la Tunisie

D’après Fayçal Derbel, président du Centre tunisien de gouvernance d’entreprise relevant de l’IACE, ce classement n’est pas une fatalité, il faut se rattraper et fournir encore des efforts afin de sortir de la crise. « Le recul du classement de la Tunisie s’explique essentiellement par l’insécurité, l’instabilité et le terrorisme. Pour sauver notre économie et par la suite améliorer notre classement, nous avons besoin de regagner la confiance, rétablir les équilibres macro-économique et engager des réformes (fiscalité, éducation….) approfondies et révolutionnaires, a-t-il dit.

La Suisse est en tête du classement de Davos

La Suisse est, pour la sixième année consécutive, en tête du classement. Elle est suivie du Singapour, des États-Unis, de Finlande, et de l’Allemagne.

A noter que le rapport évalue la situation économique de 144 pays dans le monde selon plusieurs critères piliers d’une économie propice à l’investissement. Généralement, il s’agit de 12 critères qui incluant en tout 114 variables, dont dépend la situation globale de l’économie d’un pays

Nadia Ben Tamansourt

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