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Sortir le covoiturage en Tunisie du flou

Alors qu’en France, une prime de 100 euro consentie par l’Etat entrera en vigueur à partir de janvier 2023 pour encourager le covoiturage, la situation en Tunisie dans ce domaine baigne dans un flou total.

Le mode de déplacement en covoiturage est pratiqué en Tunisie, et s’étend mais il progresse dans le cadre d’un vide juridique total de sorte que les citoyens ne savent pas s’il est permis ou s’il est interdit.

Une pétition a circulé sur facebook pour réclamer la légalisation du covoiturage en Tunisie. En effet, des hauts responsables du transport ont souligné, à un certain moment, que le covoiturage est interdit et expose son auteur à une amende de 700 dinars.

Dans des déclarations à la presse, les autorités tunisiennes ont dit être contre le covoiturage « lorsqu’il se transforme en une activité commerciale sans autorisation, ni assurance », admettant toutefois que le covoiturage est une solution pour décongestionner la circulation routière, réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver l’environnement.

Mais, pour les auteurs de la pétition, le covoiturage est une solution « face à un transport public indigne de ce nom et à des taxis qui gâchent la vie des gens. »

Aussi, il a été annoncé depuis 2019 que les services compétents du ministère du transport travaillent à un texte de loi sur le covoiturage, mais il n’a pas encore vu le jour.

Pourtant, malgré ce vide juridique, des sites, des startups, et des groupes de réseaux sociaux se sont développés autour de ce thème et de sa pratique, dont la startup connue Split qui a développé une application numérique gratuite de covoiturage sous le même nom (Split).

Son directeur Ezzeddine Chérif a indiqué que le nombre des utilisateurs doit grimper à près de 100 mille en 2022.

Les motifs invoqués pour défendre ces initiatives ne sont pas uniquement d’ordre technique et écologique, mais sociaux,  aussi.

Outre l’état lamentable des moyens de transport public et l’engorgement des routes, 36% des tunisiens vont au travail à pied, soulignent-ils.

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