AccueilLa UNETabib: 400 procédures bureaucratiques sont inutiles dans plusieurs domaines

Tabib: 400 procédures bureaucratiques sont inutiles dans plusieurs domaines

Lors d’une rencontre-débat sur « la corruption dans le domaine législatif » tenue aujourd’hui mercredi 05 février 2020 à Tunis , Chawki Tabib , président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLCC) et Mounir Ferchichi, président général du Centre d’études juridiques et judiciaires (CEJJ) ont signé une convention de partenariat.

Lors de son intervention, Tabib a insisté sur l’importance de la relecture et la révision les textes législatifs dont l’objectif escompté est de garantir la lutte contre la corruption d’une manière plus efficace et plus pertinente.

Le président de l’INLUCC a annoncé qu’environ 400 procédures bureaucratiques sont inutiles dans plusieurs domaines, à savoir l’investissement, le commerce et les douanes, signalant que l’un des plus grands obstacles qui entravent les efforts de lutte contre la corruption en Tunisie est la promulgation de lois qui ne sont pas suivies de textes appliqués garantissant leur efficacité, comme la loi sur la protection des lanceurs d’alerte, la loi relative à la déclaration des biens et celle sur les collectivités locales.

Dans le même contexte, il a assuré que l’instance travaillera en partenariat avec le Centre d’études juridiques et judiciaires en tant qu’observatoire et laboratoire de la législation nationale pour étudier cet aspect de la corruption lié à la législation afin de déterminer sa nature, d’identifier ses manifestations et de trouver des moyens de la combattre et de la prévenir en établissant un programme intégré.

De son côté, Mounir Ferchichi  a fait savoir que cette convention de partenariat revêt une grande importance et contribue essentiellement à éradiquer le phénomène de la corruption à travers plusieurs mesures permettant de localiser toutes les failles enregistrées au niveau des textes législatifs.

A noter que la corruption est classée troisième gros problème de la Tunisie, après le chômage et les difficultés économiques. Selon les données annoncées, ce matin, par le centre d’études juridiques et judiciaires, 64% des Tunisiens interrogés ont affirmé que les efforts  fournis dans le cadre de la lutte contre ce phénomène ne sont pas efficaces et que la Tunisie a été classée au 74e rang, parmi les 180 pays dans l’indice de perception de la corruption.

Nahawend El Ouertani

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