La deuxième édition des rencontres d’affaires « Tunisia Africa Business Meetings – TABM 2022 » a favorisé 2300 rencontres d’affaires directes, la participation de 17 pays africains et 80 entreprises du continent, en présence de 200 entreprises tunisiennes exportatrices, a indiqué le directeur général du Centre de promotion des Exportation (CEPEX), Mourad Ben Hassine.
Intervenant au cours d’une conférence de presse tenue, mercredi, Ben Hassine a ajouté que ces rencontres tenues, les 6 et 7 décembre, ont permis de mettre l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts de tous les acteurs économiques et de faire connaitre les avantages du marché africain.
Et d’ajouter que le CEPEX œuvre à l’élaboration des idées afin de renforcer les échanges intra-africains notamment dans le domaine de l’exportation.
Il a également annoncé que la présence du CEPEX à travers ses représentations sera renforcée davantage dans les différents pays africains, outre l’organisation de missions économiques.
Le responsable a ajouté que l’absence du transport vers l’Afrique et d’un système bancaire impactera le domaine d’export, appelant à résoudre ces questions afin de faciliter l’accès des produits tunisiens vers ce marché. Pour Ben Hassine les solutions actuelles sont insuffisantes, notamment en termes de la logistique.
Il a recommandé de développer la présence du secteur bancaire tunisien en Afrique afin de financer les opérations d’exportation et d’importation pour les investisseurs tunisiens, un modèle déjà adopté par les pays arabes pour accéder à ce marché et qui a fait ses preuves.
Le développement du transport et de la logistique sont deux facteurs primordiaux pour développer les échanges commerciaux avec les pays africains, a-t-il appuyé.
A rappeler, le commerce intra-africain ne représente que 16% de la totalité des échanges, contre 73% avec les pays européens et 52% avec les pays asiatiques, avait déclaré, mardi, la ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Fadhila Rebhi.
En dépit des potentialités du continent africain en ressources naturelles et humaines, la part de ce dernier demeure la plus faible au niveau du commerce international, avec un volume d’échanges de 1049 milliards de dollars, soit à peine 5%, avait elle déploré.