Les militaires au pouvoir au Tchad depuis la mort du président Idriss Déby Itno ont annoncé, dimanche 25 avril soir, leur refus de négocier avec les rebelles qui ont lancé il y a deux semaines une offensive contre la capitale et s’étaient dit la veille ouverts à un cessez-le-feu.
Dans une déclaration à la télévision d’Etat Télé Tchad, leur porte-parole Azem Bermandoa Agouna a annoncé les intentions des militaires de mater la rébellion et demandé au Niger voisin de les aider à « capturer » le chef rebelle du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), Mahamat Mahadi Ali :
« L’heure n’est ni à la médiation, ni à la négociation avec des hors-la-loi. »
« Le Tchad en appelle à la coopération et à la solidarité du Niger (…) en vue de faciliter la capture et la mise à disposition de la justice de ces criminels de guerre », a ajouté le porte-parole du CMT.