Dans une déclaration exclusive accordée à Africanmanager, Lazhar Akremi, avocat et homme politique tunisien nous a déclaré que l’adoption de l’article 21 de la Constitution maintenant implicitement la peine de mort, doit être regardée comme une expression de « fierté » de la part du législateur.
Les députés auraient dû abolir la peine capitale au lieu d’en confirmer le maintien, a-t-il ajouté soulignant que la Constitution n’en est pas une si elle regroupe les lois, ce qui est normalement la vocation d’un code, et dans le cas de l’espèce, le code pénal.
En ce qui concerne l’interruption volontaire de grossesse (IVG) constitutive de l’un des « cas extrêmes », mentionnés par l’article 21 et définis par la loi, Lazhar Akremi nous a expliqué qu’il ne peut y avoir recours qu’en cas de danger menaçant la vie de la mère.