Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Samir Annabi, a affirmé que parmi les énormes obstacles de la lutte anticorruption en Tunisie, la surpuissance de l’administration et l’hégémonie qu’elle exerce sur l’autorité politique.
Dans une déclaration à la Radio nationale, il a ajouté que le secteur du pétrole est le secteur qui est le plus gangréné par la corruption, mettant l’accent sur la nécessité de mettre fin au phénomène du double rôle, à charge pour chacun de remplir la mission qui relève de sa compétence.
Le Monsieur propre de la lutte anticorruption a reconnu que la mise en œuvre des politiques de lutte contre la corruption passe obligatoirement par l’Administration, et celle-ci est plus puissante que le pouvoir politique.