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Tunisie : 2012 sera une bonne année, affirme le gouverneur de la BCT

Les élections démocratiques doivent relancer une économie mise à genoux par la révolution qui a balayé  le régime oligarchique de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, prévoit le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Mustapha Kamel Ennabli.

Après des années de croissance moyenne de cinq pour cent, la révolution qui a éclaté en janvier 2011 a précipité la Tunisie dans une spirale de chute libre économique.

«La priorité est le retour de l’investissement international et domestique, qui nous l’espérons, viendra avec celui de la démocratie »,  a affirmé le gouverneur de la BCT à l’agence  de presse AFP.

Le parti islamiste Ennahda a remporté 90 des 217 sièges de l’assemblée constituante  lors de l’élection 23 octobre et il est maintenant chargé de former un gouvernement intérimaire et  d’élaborer  la très attendue nouvelle constitution.
Ennahdha  a réitéré ses assurances aux investisseurs que la Tunisie demeure un pays attractif pour les entreprises.

Mais l’économie s’est contractée de trois pour cent au premier trimestre et un taux de seulement 0,5 pour cent de croissance est attendu pour l’ensemble de l’année 2011.

Pour le gouverneur de la BCT, la croissance va s’améliorer avec le retour de la confiance. Il  a toutefois averti que «afin de créer suffisamment d’emplois et remédier aux disparités sociales », la Tunisie  doit réaliser un taux de  croissance annuelle de 7%.

Le chômage élevé a été un facteur clé dans la chute du régime de Ben Ali. Maintenant, le défi n’est pas seulement de faire baisser le taux de chômage de 20 pour cent, mais de trouver du travail aux légions de  diplômés universitaires sans emploi.

« Quelles que soient les difficultés à venir, a-t-il  déclaré, je suis  confiant que la Tunisie a quitté la zone de danger et que l’économie évolue dans la bonne direction ».

Avec les troubles, le fond a été touché  dans  le  secteur du tourisme, qui contribue  normalement  à hauteur de  sept pour cent dans l’économie. Mais après une baisse de 60 pour cent au premier trimestre,  le secteur a montré des signes de reprise.

Malgré les ennuis, «les services publics ont continué à fonctionner, et dès avril, nous avons noté une légère hausse des exportations de biens manufacturés, » a déclaré Nabli.

«La reprise économique est là. Elle est fragile, mais les équilibres macro-économiques sont satisfaisants», a- t-il dit, ajoutant que 2012 sera une bonne année, a déclaré le gouverneur.

 «Si la transition se passe bien, la démocratie nous donne un net avantage parce que notre société va fonctionner de manière plus transparente. Nous nous sommes débarrassés d’un régime prédateur où la corruption était la règle et qui devrait ouvrir un espace pour l’investissement », a-t-il dit.

Le gouverneur de la BCT a indiqué en conclusion que la croissance en Tunisie dépendra également de l’évolution de l’activité économique en Europe, qui représente 80 pour cent du commerce, autant que de la situation en Libye, qui est le deuxième pays plus grand partenaire commercial de la Tunisie  après la France.

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