Selon l’enquête, faite par Sigma Conseil auprès de 800 Tunisiens (hommes et femmes) âgés de 18 ans et plus, issus des 24 gouvernorats et réalisée entre le 16 et le 19 Janvier 2018, les Tunisiens n’étaient pas contents de l’année 2017. Ils étaient, en effet, 54,7 % à penser qu’elle était pire que la précédente.
Les 33,3 % qui jugeaient 2017 mieux que 2016 avaient mis en exergue la stabilité et la sécurité, la qualification de la Tunisie à la coupe du monde en Russie, l’amélioration de l’infrastructure et la lutte contre le terrorisme et contre la corruption
Ceux qui pensaient que 2016 était pire que 2017 avaient mis en exergue la détérioration de la situation économique (18,3 %), l’absence de développement et de l’emploi (14,8 %), ainsi que la cherté de la vie et la détérioration du pouvoir d’achat (14,4 %). On remarquera ainsi que la question de la sécurité reste au cœur des préoccupations du Tunisien. D’ailleurs la propagation du terrorisme est la principale crainte pour 2018, selon 16,3 % des sondés de Sigma. Pessimistes, 13,9 % craignent même le chaos et 10,9 % une 2ème révolution. Obnubilés par la question sécuritaire, les Tunisiens redoutant le chômage n’étaient que 1,9 %