Radhouane El Aybi, l’avocat de Saida Agrebi, ex-présidente de l’Association des mères de Tunisie (AMT) arrêtée, dimanche soir, à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en France, par Interpol, à son retour du Brésil, a conseillé, mardi, sur les ondes de Radio Express, à sa cliente de rentrer à Tunis et de se présenter à la justice, d’autant plus, a-t-il affirmé, que son dossier ne contient aucun élément compromettant.
Il a précisé que sa cliente n’avait pas fui le pays mais l’avait quitté pour se rendre au chevet de son fils malade à l’étranger et indiqué que les poursuites en justice engagées contre elle pour « détournement de fonds » ne concerne que 10 mille dinars retirés par son fils, le 14 janvier 2011, pour payer le personnel de l’AMT, relevant que des témoins peuvent l’affirmer, selon lui.
Il a fait remarquer qu’après l’arrestation de sa cliente, une procédure judiciaire est en cours pour son extradition (fourniture aux autorités françaises d’un dossier écrit en français) et que Saida Agrebi a toujours la possibilité de faire appel. Au final, la procédure risque d’être longue.
Il a tenu à préciser qu’il souhaite que le dossier de sa cliente « diabolisée après le départ de Ben Ali », soit traité sous un angle exclusivement juridique et non politique.
Source : Express FM