AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunisie : Lancement de la « Constituante civile parallèle »

Tunisie : Lancement de la « Constituante civile parallèle »

A l’occasion de la naissance de la Constituante civile parallèle dont la première réunion se tiendra, le 9 janvier prochain, une plateforme participative vient d’être lancée, mercredi, par le centre Kawakeb et la Fondation Arabe de la Démocratie en partenariat avec la société Karrrari, fondée en 2011 par Rajander Yohl, expert en informatique.

Il s’agit d’une plateforme participative ayant pour but d’offrir la possibilité d’utiliser et de propager des outils politiques (parole, initiative etc…) afin d’accroître leur visibilité.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique mettant l’accent sur le rôle stratégique de la société civile dans la transition démocratique. « On ne pourrait jamais réaliser une transition démocratique en l’absence d’une contribution efficace de la société civile », a déclaré Mohsen Marzouk, secrétaire général de l’Institution arabe de la démocratie, lors d’un point de presse tenu, mercredi, en marge du lancement de Karrari.gov

En effet, le soulèvement populaire qu’à vécu la Tunisie suscite l’implication et l’intervention des tous les acteurs y compris la société civile afin d’assister et accompagner une meilleure transition démocratique.

Dans cette optique, il estime que la société civile devrait se doter d’un statut participatif vu qu’elle exprime la diversité et la richesse du peuple tunisien, lui permettant d’être impliquée dans la définition des politiques, des programmes et des actions proposés par le nouveau gouvernement et surtout l’élaboration de la constitution. « L’élaboration de la constitution doit s’ouvrir à tous les acteurs : aux hommes et aux femmes, de toutes les régions du pays et de toutes les générations.». D’où l’idée de créer cette plateforme participative qui permettra d’échanger et discuter les idées, et les projets de loi proposés via les réseaux sociaux.

Cette démarche demeure importante pour un pays comme la Tunisie marqué essentiellement par l’absence d’un contre-pouvoir. « Notre but est d’impliquer les différentes composantes de la société civile dans le processus de transition démocratique en Tunisie », a ajouté Mohsen Marzouk appelant à promouvoir le rôle de la société civile en tant que pilier fondamental du fonctionnement du système politique.

Pour jouer pleinement son rôle, la société civile tunisienne, doit s’ériger en un pouvoir solide lui permettant de concrétiser cet idéal de gestion démocratique, tout en luttant contre les dérives institutionnelles émanant des tenants du pouvoir. .

Wiem Thebti

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -