Dans une allocution télévisée prononcée vendredi soir à l’adresse du peuple tunisien, le président de la République provisoire Mohamed Moncef Marzouki a estimé que «les provocations de ces groupes », de mouvance salafiste, ont franchi la ligne rouge et que le gouvernement est tenu d’assumer pleinement ses responsabilités pour faire face à ce danger imminent qui ne consiste pas seulement une menace pour les libertés et les droits des Tunisiens, mais également pour les relations internationales du pays et pour son image et ses intérêts ».
«Les incidents et les agressions sont inacceptables au vu de leurs répercussions sur les relations tuniso-américaines en particulier, et sur les relations entre le monde arabo- musulman, en général », a ajouté le président de la République provisoire.
Tunisie : Marzouki rend le gouvernement responsable.
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