Au moins 83 soldats gouvernementaux ont été tués dans une attaque attribuée aux rebelles houthis, à l’est de la capitale, Sanaa, après des mois de calme relatif au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique en proie à la guerre depuis près de cinq ans. L’attaque, l’une des plus meurtrières contre des soldats du gouvernement, a visé samedi 18 janvier la mosquée d’un camp dans la province de Marib à l’est de Sanaa, ont rapporté dimanche des médecins et des responsables militaires.
Un premier bilan de 70 morts et de 50 blessés a été révisé à la hausse après le décès de nombreux blessés, ont expliqué ces sources en affirmant que l’attaque avait été lancée par les houthis. Ceux-ci ne l’ont pas revendiquée à ce stade. La mosquée du camp militaire a été visée par un missile puis par un drone, a précisé une source militaire.