Les autorités algériennes auraient renoncé au déploiement de 8000 de ses soldats sur les frontières avec la Tunisie dans le cadre d’une force commune convenue par les deux pays en juillet dernier, rapporte le quotidien Achourouk.
A l’origine de ce revirement, la succession des événements en Libye, mais surtout la forte conviction des autorités algériennes que le ratissage des zones frontalières montagneuses est devenu inutile en raison de fait que ces régions n’hébergent plus un nombre important de terroristes, les groupes terroristes se regroupant dans les agglomérations situées autour de ces hauteurs, comme Jendouba, le Kef et Kasserine, comme l’attestent les dernières attaques terroristes menées par des groupes venus des cités et non des montagnes frontalières.
Le journal rappelle que l’Algérie a conclu un contrat d’achat d’armement avec l’Allemagne pour 10 milliards de dollars, portant particulièrement sur l’acquisition d’équipements sophistiqués pour l’observation et la télédétection des mouvements sur les frontières.