Dans le plus violent assaut depuis le début de la campagne, les militaires turcs ont frappé les bases du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), mais aussi des abris, des dépôts et des grottes, comme l’a déclaré le bureau du Premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu.
De son côté le gouvernement irakien a condamné cette attaque et l’a considéré comme une « Dangereuse escalade, et une atteinte à la souveraineté irakienne »,
Suite à une réunion spéciale de l’OTAN, demandée par Ankara, les États-Unis et d’autres membres de l’OTAN ont manifesté leur solidarité avec la Turquie et ont souligné le droit du pays membre à l’auto-défense, tout en appelant le gouvernement à ne pas abandonner le processus de paix.
Selon le gouvernement turc, les opérations vont continuer jusqu’à ce que les groupes du PKK soient neutralisés.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les politiciens ayant des rapports avec le PKK vont être poursuivis et dépourvus de leur immunité, visant par son discours le Parti Démocratique des Peuples pro-kurde (HDP). Ce dernier a accusé Erdogan de pousser à des élections anticipées aux dépens du processus de paix.
La Turquie accentue les bombardements sur des cibles Kurdes en Irak
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