Le mandat du nouveau président angolais, João Lourenço, est placé sous le sceau de l’investissement public, pour tonifier une économie trop dépendante du pétrole, lequel est beaucoup moins juteux depuis quelques années. Lourenço vient de parapher un décret ouvrant la voie à un accord avec Crédit Agricole Corporate and Investissement (CACIB) de France, pour contracter un prêt de 500 millions de dollars. Ce pactole sera injecté dans des segments de l’économie réelle, que l’Etat avait délaissés se contentant de pomper les recettes de l’or noir.
Le nouveau président va dynamiser le Plan national de développement 2013-2017, qu’il a trouvé sur son bureau, un programme plombé par les déboires financiers du pays. Lourenço a promis aux citoyens d’achever les chantiers prévus par le programme d’investissement et que la précédente équipe n’a pas su matérialiser…