AccueilLa UNELa Tunisie appelée à profiter du positionnement stratégique de la Côte d’Ivoire

La Tunisie appelée à profiter du positionnement stratégique de la Côte d’Ivoire

Tunisia Africa Business Council (TABC) a organisé un déjeuner-débat hier mercredi 20 janvier, le 2e du genre, autour du thème « Le climat des affaires, opportunités d’investissement et secteurs porteurs en Côte d’Ivoire ». L’ambassadeur de la Côte d’ivoire en Tunisie, Bayo Idrissa et un émissaire du ministère tunisien des Affaires étrangères, Imed Torjmane, figuraient parmi les participants.

Bayo Idrissa a déclaré à  cette occasion que même si les échanges commerciaux entre les deux pays ont fait un net bond en avant (22,410 milliards de FCFA en 2010, à peu près 74,7 millions de dinars tunisiens jusqu’à 30,869 milliards de FCFA en 2014, environ 102,9 millions de dinars tunisiens), il n’en reste pas moins que « le niveau de ces échanges n’est pas encore à la hauteur des relations d’amitié qui lient les deux pays et ne profitent pas assez de leurs énormes potentialités et richesses ». Il a ajouté : « Même si, en dépit des efforts qui sont accomplis de part et d’autre, quelques défis demeurent, je reste pour ma part convaincu que la Tunisie et la Côte d’Ivoire peuvent mutuellement tirer profit de leur collaboration. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, profiter du savoir-faire tunisien pour parvenir à l’émergence. S’agissant de la Tunisie, elle pourrait profiter du positionnement stratégique de la Côte d’Ivoire pour redonner un second souffle à son économie ».

 Bassem Loukil, PDG du groupe Loukil et président du TABC, a donné un large aperçu de la marge de progression des opérateurs tunisiens dans un pays où on escompte un taux de croissance de 8 à 9,8% entre 2016 et 2020. A signaler que la Côte d’Ivoire affiche une croissance réelle du PIB de 9,2% en moyenne entre 2012 et 2015. Le décollage économique du pays est dopé par des investissements publics colossaux, d’ailleurs le nouveau plan de développement 2016-2020 va être budgétisé à hauteur de 29.000 milliards de francs CFA (environ 45 milliards d’euro).

Les Ivoiriens ont d’énormes besoins en matière d’industries de transformations des matières premières agricoles (café, cacao, noix de cajou, huile de palme, canne à sucre, fruits tropicaux, hévéa, coton, plantes ornementales), d’industrie minière et pétrolière, de BTP, de logements et d’infrastructures, de TIC, d’équipements pour la santé, d’éducation, de formation, etc. Autant de domaines où les industriels tunisiens ont une solide expertise et une grande palette d’offres à faire valoir.

Dans sa stratégie de pénétration accrue du marché africain, la Côte d’Ivoire peut être une tête de pont idéale pour la Tunisie au regard de son poids dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), un espace communautaire douanier de 8 pays membres ayant la même monnaie (le Franc CFA) et où la Côte d’Ivoire génère 40% du PIB. A ajouter à son statut de ténor dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), un espace de libre échange composé de 15 pays membres.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -