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Tunisie : BCE n’aurait pas l’intention de se calmer, d’autres gros changements arrivent!

A en croire les antennes de Jeune Afrique, le président de la République, Béji Caid Essebsi, qui s’est mué en vrai agitateur d’idées, n’a pas l’intention de se calmer après l’installation du gouvernement d’union nationale. Essebsi sera déjà en train de fomenter de nouveaux changements. Et pas des moindres !

Le locataire du palais de Carthage commencerait son grand chambardement par un coup de balai dans son cabinet, plusieurs de ses proches conseillers devraient être éjectés.
Il se dit également que le chef de l’Etat s’est mis en tête de faire sauter le corset que lui a fixé la Constitution, il aurait des envies d’élargissement de ses prérogatives. Dans quelles proportions ? Mystère pour le moment.

Mais il se dit surtout qu’il veut revoir la composition du Conseil national de sécurité, en l’élargissant. Plusieurs sources ont confié au magazine qu’un projet de loi dans ce sens est sur le feu. Le chef des renseignements généraux et le directeur des services techniques seraient cooptés, pour rejoindre dans cet organe le président du Parlement, le chef du gouvernement, les ministres de la Justice, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que le secrétaire d’État chargé des Affaires sécuritaires et une cohorte de responsables sécuritaires et militaires.

Enfin il se murmure que le directeur général de la Sûreté nationale, Abderrahmane Belhaj Ali, n’est plus dans les petits papiers de BCE et sera éjecté de ce dispositif.

Bien entendu tous ces changements sont tributaires de leur conformité à la Constitution et devront être avalisés par le Parlement. Mais quand on voit avec quelle facilité le président de la République a embarqué tout le pouvoir législatif et les partis politiques dans son aventure de gouvernement d’union nationale, alors que la Constitution ne lui en donnait pas forcément le droit, on ne se fait pas de souci pour le destin des importants changements que fignole Essebsi. Pas doute, il est devenu LE patron en Tunisie, malgré le vernis du régime parlementaire.

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