AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunisie : Quand Slim Riahi défend Ennahdha contre les "putschistes de l'ombre"

Tunisie : Quand Slim Riahi défend Ennahdha contre les « putschistes de l’ombre »

Hier dimanche 17 juillet 2016, Slim Riahi, président de l’UPL, s’est fendu d’un étrange post sur sa page Facebook. Etrange et inattendu, il faut le dire. Le politicien et businessmen a saisi au bond la balle des derniers événements en Turquie – cout d’état avorté – pour réprimander certains acteurs de la scène politique tunisienne qui ont la fâcheuse tendance, selon lui, de pointer du doigt Ennahdha pour tous les malheurs du pays. Riahi qualifie ces  de « petit groupe de personnes appartenant à l’ancien régime et qui ne se sont pas faits une place parmi les partis politiques. Ils n’ont pas encore compris les progrès que la Tunisie a faits en matière de libertés. Le pouvoir a été rendu aux citoyens, les seuls maîtres à bord par le pouvoir des urnes et du Parlement. Ces personnes souhaitent le retour de l’ancien régime », a-t-il écrit.

Il a ajouté que le citoyen tunisien est maintenant convaincu des vertus des urnes, en dépit des difficultés qui émaillent la période transitoire.

Ensuite Riahi est monté en régime en assénant ceci : « Ceux qui ont espéré que les putschistes en Turquie réussissent leur coup appellent de leurs voeux l’affaiblissement d’Ennahdha pour l’éjecter du pouvoir. Ils défendent une position radicale qui est en contradiction avec le principe de coexistence au sein de ce pays à même de nous rassembler tous, malgré nos différences », a-t-il déclaré.

Plus en verve que jamais, le chef de file de l’UPL a affirmé que le parti islamiste est à l’aise avec son identité tunisienne et qu’il a beaucoup évolué dans ses idées et ses positions. « On ne peut le comparer à aucun des mouvements islamistes dans le monde (…) Un million de Tunisiens ont voté pour lui et le fait qu’il soit aux côtés des autres partis dans le paysage politique tunisien donne une belle image de la Tunisie, qui doit être préservée ».

Enfin il joue les bons offices en adressant un message au président turc, ou plutôt un conseil : « Erdogan doit saisir l’occasion pour améliorer les acquis de la Turquie en matière de libertés et de réformes, comme il doit revoir sa politique étrangère en ce qui concerne la Syrie ».

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