Des sources palestiniennes, ont indiqué que 14 personnes ont été tuées depuis l’aube de samedi 12 juillet. 4 palestiniens sont morts à Gaza, 3 autres à la cité Al Toffah, 5 au camp de Jebalia, tandis que 2 fillettes sont tombées sous un raid contre une association de personnes handicapées à Beit Lahia. Ce bilan provisoire révèle que le nombre des victimes palestiniennes tombées au 6ème jour de l’attaque israélienne, a atteint les 121 morts et 900 blessés, dont la plupart sont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Sur un autre plan, les avions d’Israël ont démoli le domicile d’un dirigeant de Hamas, ainsi que celui du conseiller du chef de l’ancien gouvernement, Isamïl Hania.
Le journal « le Figaro » rapporte que le premier ministre a ordonné de durcir les frappes, de remplir à nouveau ce qui est convenu d’appeler la «banque de cibles» à attaquer, qui avait tendance à s’épuiser depuis le lancement de l’opération, ce qui doit amener à augmenter les risques des victimes civiles dans cette guerre qui a pour but de mettre le «Hamas à genoux». Le général Benny Gantz, le chef d’état-major israélien, a prévenu «La bande de Gaza doit choisir où elle va: l’accalmie ou la catastrophe».
Les observateurs ont relevé que l’offensive aérienne, malgré les dégâts et les pertes infligées, est loin d’atteindre ses objectifs. Et son objectif principal vise à voir la population palestinienne se révolter contre la Hamas et exiger la fin des tirs de roquettes ne s’est pas réalisé. Au contraire, le Hamas semble gagner en popularité et ses combattants élargissent le champ des cibles de leurs roquettes atteignant même l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv provoquent des retards dans les décollages et les atterrissages, selon le Figaro.
Face à cette impasse, les dirigeants israéliens laissent planer la menace d’une opération terrestre de grande envergure, en déployant, le long des frontières avec la bande de Gaza, des milliers de soldats, des dizaines de chars et de pièces d’artillerie.
