La présidence du gouvernent a ordonné de transférer le dossier de Hizb Ettahrir devant la cour de justice militaire, et ce suite à un communiqué publié par le parti à la date du 30 août 2016 et dans lequel il avait menacé de « couper des mains et des têtes » et ce, en signe de protestation contre l’arrachage d’une bannière placée au siège du parti à la Soukra.
Dans ce communiqué, le parti avait également menacé le gouvernement : » Que le gouvernement et ses criminels sachent que l’heure est venue et que les islamistes n’ont pas oublié les crimes commis à leur encontre. Il y a des têtes et des mains qui devraient être coupées et personne à ce moment ne pourra les sauver, ni les Européens, ni les Américains ou encore l’OTAN ».
La colère gronde depuis un moment au sein du parti Ettahrir, suite à la décision du gouvernement tunisien de geler ses activités pour une période de 30 jours.