Selon des données dévoilées ce lundi 23 avril 2018 par l’AFP, le FMI a décidé de durcir le ton en matière de lutte contre la corruption en évaluant de manière plus systématique le phénomène dans ses pays membres et en les encourageant à s’attaquer aussi aux acteurs privés.
Le Fonds monétaire international, qui a reconnu avoir manqué de « clarté » par le passé dans ce domaine, a adopté un nouveau cadre réglementaire pour permettre à ses équipes, via leurs missions annuelles sur le terrain, d’évaluer de manière régulière « la nature et la gravité de la corruption ». Et ce, dès le 1er juillet.
Toujours selon l’AFP, la corruption affecte tous les pays dans le monde, le secteur public comme le secteur privé. Elle sévit en outre à tous les échelons de la société, comme l’illustre la condamnation récente de l’ancien président brésilien Lula à plus de 12 ans de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent.