Le procès de dix Ivoiriens, la plupart des militaires, accusés d’enlèvement et d’assassinats de quatre hommes, dont deux Français en 2011 en pleine crise post-électorale, devait s’ouvrir mardi dans la capitale économique ivoirienne, rapporte abidjan.net.
Selon l’acte d’accusation, cinq des dix accusés, dont le général Brunot Dogbo Blé qui commandait à l’époque la Garde républicaine, sont poursuivis pour « séquestration et assassinat », les autres pour enlèvement » ou « disparition de cadavres ».
Initialement prévue fin novembre, l’ouverture de leur procès avait été finalement repoussée au dernier moment au 31 janvier. Ce jour-là, à peine ouvert, il avait été à nouveau reporté en raison de l’absence de la moitié des accusés, a encore précisé la même source.