Un consortium constitué notamment des groupes Renault, Schneider, M2M et des pouvoirs publics s’apprête à lancer un plan d’action pour développer le véhicule électrique au Maroc. La première démonstration est attendue à Marrakech à l’occasion de la COP22, en novembre 2016. Objectif affiché : 10% du parc automobile en version électrique en 2030, a annoncé le journal électronique « l’Usine Nouvelle ».
Renault-Nissan, Schneider Electric, la société M2M et bien sûr les autorités marocaines via l’Agence Nationale pour le Développement des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétiquefont (Aderee) font partie des acteurs principaux.
D’après la même source, le Consortium Véhicule électrique (VE), créé en avril dernier entre ces quatre partenaires, compte développer un « écosystème » de mobilité qui devrait être testé grandeur nature durant la COP22 du 7 au 18 novembre à Marrakech dans un royaume qui se veut en pointe en matière d’environnement, avec l’objectif d’atteindre 52% de sa capacité électrique en renouvelables d’ici à 2030.
Concrètement, comme lors de la COP21 de Paris, l’alliance Renault-Nissan très implantée au Maroc, grâce notamment à l’usine de Tanger, devrait fournir une flotte de véhicules électriques qui assureront les déplacements des participants à la conférence sur le climat de Marrakech. Des Twizy, Kangoo, Zoé, Leaf et autres Evalia seraient ainsi mis à contribution.
L’écosystème mis en place bénéficiera de l’expérience de Schneider Electric, le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes. L’entreprise marocaine M2M Group, fournisseur de solutions de gestion de la transaction électronique sécurisée, met à contribution son expertise en matière de paiement électronique, par carte notamment et réseau de proximité.