La guerre au Yémen, qui déstabilise la région sur fond de rivalité entre Riyad et Téhéran, a fait, selon l’ONU, plus de 7 mille morts et 42 mille blessés depuis le début de l’intervention, en mars 2015, d’une coalition arabe menée par l’Arabie saoudite.
Selon les données rapportées par l’AFP, le Yémen est devenu « un bourbier », résume Peter Salisbury, chercheur à l’institut londonien Chatham House.
Le pays de la péninsule arabique, plus pauvre de la région, s’est fracturé à tel point qu’il est difficile d’imaginer son avenir « comme État unitaire viable », ajoute-t-il.