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Tunisie : Mehdi Jomaa défend l’UGTT et enfonce l’équipe Chahed

«Ce qui pose problème actuellement, c’est la faiblesse de l’autre parti». La déclaration est de l’ancien chef de gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, au journal français «Le Point» qui en fait part dans sa version en ligne. Et Jomaa, qui s’était pourtant illustré, à la fin de son mandat en 2014, par le bras de fer avec l’omnipotente organisation syndicale et qui avait fait sa renommée, d’ajouter que «aujourd’hui, quand l’UGTT apprend des mesures via les médias alors qu’ils sont supposés travailler avec l’exécutif, vous comprenez sa réaction».

Dans la même interview, Jomaa qui est à la tête d’un parti qui se cherche encore dans une opposition qui compte plus de 200 partis politiques, n’est pas tendre avec le 2ème gouvernement de Youssef Chahed. «Pour la quatrième fois depuis 2014, on sort un remaniement ministériel, on admet que l’équipe n’était pas la bonne, alors que six mois avant on nous la présentait comme une «dream team». On nous dit qu’on va évaluer, qu’à partir de ce diagnostic on va établir une vision très claire de ce qu’il faut faire, car maintenant on a tout compris. Des semaines et des semaines se passent, et ça devient la foire aux noms». Il demandait pourtant, lorsqu’il était chef de gouvernement transitoire, du temps pour travailler et présenter les fruits de son travail !

Les éléments s’emboitent parfaitement. Jomaa a été l’un des premiers responsables politiques à se rendre chez le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, qui venait de s’asseoir sur le fauteuil de Houcine Abassi. Jomaa a fait le déplacement juste après la sortie au vitriol de Abassi, qui avait accusé l’ancien de gouvernement de nourrir l’ambition de briguer le palais de Carthage, ce qui aurait pu, selon l’ex-patron de la centrale syndicale, torpiller la transition politique en cours. Alors quand Jomaa est allé voir Taboubi, ils se sont dit des choses, beaucoup de choses, pour sans doute éteindre l’incendie. Manifestement la dernière chose que souhaite le président d’Al Badil Ettounsi, c’est briser cette entente cordiale avec l’UGTT…

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